Matteo Manassero
Dans un Masters pourtant plein de petites et grandes histoires, de rebondissements et de coups de golf exceptionnels, le gamin de Vérone est parvenu à se faire une belle place au soleil médiatique.
Malgré le retour attendu en compétition de Tiger Woods, malgré la victoire pleine de panache et d'émotions de Phil Mickelson, malgré les sursauts héroïques des vétérans Fred Couples (50 ans) et Tom Watson (60 ans), il y a aussi eu une place pour ce jeune homme brun, posé et poli.
Sur le mythique parcours d'Augusta, taillé entre les hauts pins de Georgie (sud-est), Manassero est devenu vendredi le plus jeune joueur à passer le cut. Il était déjà depuis jeudi le plus jeune de l'histoire à disputer l'un des plus célèbres tournois de golf du monde, le plus convoité peut-être.
En jouant quatre tours, l'adolescent qui ressemble fort au jeune homme qu'était Severiano Ballesteros, a réussi là où ont échoué cette année des grands noms comme Padraig Harrington, trois fois titré sur un tournoi majeur, Stewart Cink, vainqueur du British Open, ou l'ancien N.1 mondial Vijay Singh.
Et en terminant à la 36e place, avec seulement deux cartes au-dessus du par et à égalité avec le vainqueur de l'US Open, Lucas Glover, l'Italien a devancé deux anciens vainqueurs à Augusta, Zach Johnson (2007) et Mike Weir (2003).
Le tout avec un aplomb désarmant pour un garçon qui fêtera ses 17 ans dans une semaine et qui s'était qualifié pour le Masters en remportant le British Amateur en juin. Evidemment, il était alors devenu le jeune golfeur de l'histoire à s'adjuger le plus prestigieux titre amateur du monde, une institution vieille de 123 ans.
Dans la foulée, il avait brillé au British Open (13e ex-aequo), suscitant l'admiration générale, surtout celle de Tom Watson, son aîné de 43 ans avec lequel il avait joué ses deux premiers tours et qui s'était pris de sympathie pour le "ragazzo" au point de l'inviter à jouer un traditionnel tour d'entraînement dans les jours précédant le Masters.
Dimanche, Manassero a su en plus soigner sa sortie, avec un birdie au difficile trou N.18, sous un tonnerre d'applaudissements.
"Je n'aurais pas pu jouer mieux que ça, assure ce grand fan de football et de l'AC Milan. Finir sur un birdie, c'est un beau souvenir."
"Je vais rester les pieds sur terre. C'est cette éducation que mes parents m'ont donnée. Mais avoir joué avec ces gars-là, devant un tel public, et comprendre que je pouvais rivaliser avec eux, ça va m'aider pour la suite", souligne-t-il.
La suite, c'est le professionnalisme, dans trois semaines, à l'occasion de l'Open d'Italie. Commencera alors sa quête d'une place sur Tour Européen, grâce aux sept invitations qu'il a reçues de la part de tournois EPGA.
Reste maintenant au petit prodige à confirmer sa gloire naissante. En 1999, un jeune Sergio Garcia avait fait des débuts remarqués au Masters: 38e à 19 ans. Depuis, l'Espagnol a déjoué tous les pronostics et désespère encore le monde du golf car il n'a toujours pas gagné un Majeur...
Malgré le retour attendu en compétition de Tiger Woods, malgré la victoire pleine de panache et d'émotions de Phil Mickelson, malgré les sursauts héroïques des vétérans Fred Couples (50 ans) et Tom Watson (60 ans), il y a aussi eu une place pour ce jeune homme brun, posé et poli.
Sur le mythique parcours d'Augusta, taillé entre les hauts pins de Georgie (sud-est), Manassero est devenu vendredi le plus jeune joueur à passer le cut. Il était déjà depuis jeudi le plus jeune de l'histoire à disputer l'un des plus célèbres tournois de golf du monde, le plus convoité peut-être.
En jouant quatre tours, l'adolescent qui ressemble fort au jeune homme qu'était Severiano Ballesteros, a réussi là où ont échoué cette année des grands noms comme Padraig Harrington, trois fois titré sur un tournoi majeur, Stewart Cink, vainqueur du British Open, ou l'ancien N.1 mondial Vijay Singh.
Et en terminant à la 36e place, avec seulement deux cartes au-dessus du par et à égalité avec le vainqueur de l'US Open, Lucas Glover, l'Italien a devancé deux anciens vainqueurs à Augusta, Zach Johnson (2007) et Mike Weir (2003).
Le tout avec un aplomb désarmant pour un garçon qui fêtera ses 17 ans dans une semaine et qui s'était qualifié pour le Masters en remportant le British Amateur en juin. Evidemment, il était alors devenu le jeune golfeur de l'histoire à s'adjuger le plus prestigieux titre amateur du monde, une institution vieille de 123 ans.
Dans la foulée, il avait brillé au British Open (13e ex-aequo), suscitant l'admiration générale, surtout celle de Tom Watson, son aîné de 43 ans avec lequel il avait joué ses deux premiers tours et qui s'était pris de sympathie pour le "ragazzo" au point de l'inviter à jouer un traditionnel tour d'entraînement dans les jours précédant le Masters.
Dimanche, Manassero a su en plus soigner sa sortie, avec un birdie au difficile trou N.18, sous un tonnerre d'applaudissements.
"Je n'aurais pas pu jouer mieux que ça, assure ce grand fan de football et de l'AC Milan. Finir sur un birdie, c'est un beau souvenir."
"Je vais rester les pieds sur terre. C'est cette éducation que mes parents m'ont donnée. Mais avoir joué avec ces gars-là, devant un tel public, et comprendre que je pouvais rivaliser avec eux, ça va m'aider pour la suite", souligne-t-il.
La suite, c'est le professionnalisme, dans trois semaines, à l'occasion de l'Open d'Italie. Commencera alors sa quête d'une place sur Tour Européen, grâce aux sept invitations qu'il a reçues de la part de tournois EPGA.
Reste maintenant au petit prodige à confirmer sa gloire naissante. En 1999, un jeune Sergio Garcia avait fait des débuts remarqués au Masters: 38e à 19 ans. Depuis, l'Espagnol a déjoué tous les pronostics et désespère encore le monde du golf car il n'a toujours pas gagné un Majeur...